Ici, je parle du plan de salut dont l’origine est de la portion occidentale des territoires messianiques, c’est-à-dire à l’ouest de l’Indus.
Nous aborderons donc le christianisme et son origine.
      La vérité ─ ou le salut si vous préférez ─ a été en partie exprimé à l’ouest de l’Indus par  l’intervention de Jésus de Nazareth il y a deux mille ans. 
C’est à la suite de son intervention que le christianisme est apparu par son église primitive dont Pierre était le pilier.
(Matthieu 16,18)
 
      Cette bonne nouvelle a été annoncée par les apôtres, aux  juifs d’abord, et par l’intermédiaire de Paul, aux nations païennes par la  suite.
      Les incrédules le surnommaient Jésus de Nazareth, le fils de  Joseph (Luc 4,22), mais d’un autre côté les éveillés le reconnaissaient comme  étant Fils de Dieu. 
      Jésus est la Pierre d’angle du christianisme. 
(Actes des Apôtres 4,11)
      Le christianisme est une méthode d’enseignement de la parole  divine dans un monde complètement noyé dans le mensonge et a été concocté d’ingrédients  (métaphores, images, paraboles) spécialement conçus pour le peuple juif d’abord  et réactualisés, par l’intermédiaire de Paul, pour les nations païennes par la  suite. 
 
      Il  fallait utiliser des termes différents selon le peuple auquel les apôtres ou  les disciples devaient enseigner.
      À la suite de l’intervention de Jésus et son Église, le christianisme  s’est répandu comme une trainée de poudre à travers le monde entier en  témoignage de la vérité. 
(Marc 13,10)
C’est la vérité exprimée sous une forme pour des peuples s’identifiant à certains types de paraboles, images, métaphores.
      La venue de Jésus et le fondement du christianisme ont été  une partie du plan divin pour le rassemblement des élus. 
      En effet, Jésus a dû prendre connaissance du plan en scrutant  les Écritures et en s’identifiant à son archétype, c’est-à-dire le personnage  de Josué, venu au sixième siècle avant Jésus Christ. 
Les noms de Jésus et Josué veulent dire la même chose, soit ‹‹ Dieu sauve › ›.
      Au sixième siècle avant Jésus Christ, Josué, le grand prêtre,  et Zorobabel, gouverneur de Juda, sont les deux figures d’autorité (Grand-prêtre  et Prince davidique) à la tête de la caravane des rapatriés à leur sortie de  Babel pour le retour à Jérusalem (voir les écrits du prophète Aggée).
 
      Le peuple juif ayant été prisonnier et soumis à l’esclavage  pendant plusieurs années par les Babyloniens, Josué et Zorobabel sont les deux  héros et sources d’espoir du salut. 
Les deux types de personnages représentent un plan de salut bien complexe élaboré par l’Éternel, le Tout-Puissant.
Ce plan a été élaboré pour que nous comprenions ce qui se passera aujourd’hui.
      L’histoire des rapatriés est importante, car elle est à  l’image de ce qui se passe aujourd’hui, mais pour nous cela est à plus grande  échelle, car les élus sont dispersés aux quatre vents (dans le monde entier) et  le rapatriement (Marc 13,27) ─ contrairement au sixième siècle avant  Jésus Christ ─ est en esprit et vérité. 
(Jean 4,23-24)
      C’est-à-dire que la compréhension de la Parole de Jésus peut  vous sauver, peu importe, où vous êtes, et c’est la seule manière d’être sauvé  et prendre place dans le Royaume des cieux. 
      La Babel d’aujourd’hui c’est le monde, car le monde gît au  pouvoir du Mauvais disait Jean (1 Jean,5,19) et les élus sont ceux qui ─ à l’agonie ─ crient vers leur Père dans l’espoir  que leur esprit soit libéré des liens les reliant à ce monde perverti.
      Au sixième siècle avant Jésus Christ, lors de son retour de  Babel à Jérusalem, le peuple juif est enfin libre. 
Josué et Zorobabel, avec le peuple, se mettent au travail pour la reconstruction du Temple de Dieu. (Aggée 1,14)
      Aujourd’hui il en est de même, les élus doivent  empruntés la caravane céleste menant à la Jérusalem Nouvelle (Apocalypse  21,1-2) ─ là où il n’y a ni cri ni douleur ─.    
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